De tous ses membres, il n'avait qu'un moignon qu'il utilisa avec dextérité et se montra comme attraction foraine ou auprès de l'aristocratie. Il était surnommé le « torse vivant ».
En 1900, il produit un court-métrage muet, " Kobelkoff, le torse humain " - visible sur YouTube : www.youtube.com/watch?v=L1A_Yln13D8 - qui permet de voir le phénomène en train de faire des tours, à savoir soulever des haltères, tirer au pistolet ou remonter une montre.
Il parlait plusieurs langues et il fut dirigeant d'un cinéma, ce qui lui amena pas mal d'argent. Il fut propriétaire de nombreux manèges d'un parc d'attractions à Vienne.
Il se maria à Vienne en 1875 avec Anne WILBERT et donna à sa femme onze enfants, tous normaux. Il mourut en janvier 1933 à son domicile de Vienne où il est enterré.
Ses effets de spectacle sont conservés au Wienner Circus & Clownmuseum à Vienne.
Stéphane Pajot, dans " Nantes étonnantes. Faits et visages oubliés d'un siècle insolite " publié aux Editions D'Orbestier en 2000, nous apprend que KOBELKOFF se produisit à Nantes à une date peut-être précisée dans l'ouvrage que je n'ai pas lu. Mais est-il venu également en Vendée ?
Bonjour, nous sommes arrivés ici en tapant le nom de cet homme à partir d'une carte postale différente de celles présentées ici. Elle a été postée en Indre et Loire à Cormery, nous supposons donc qu'il est bien allé en Vendée
RépondreSupprimerBonne soirée
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire qui m'a permis de reprendre un peu mes recherches sur ce sujet. Effectivement M. KOBELKOFF, avec son théâtre-cinématographe géant est bien venu en Vendée, peut-être une première fois en 1906 à La Roche sur Yon, ("Le Messager de la Vendée" du 28 octobre 1906), mais avec certitude en mai 1910 aux Sables d'Olonne ("L'Etoile de la Vendée" du 12 mai 1910), puis en juin 1910 à Fontenay-le-Comte ("La Vendée" du 16 juin 1910).