mardi 28 avril 2015

Emile Valentin CARDINAL (1883-1958), artiste peintre parisien natif de Vendée


     La  naissance d'Emile Valentin CARDINAL, eut lieu à La Châtaigneraie (Vendée) le 25 avril 1883, rue Croix du Tour, dans la maison de son oncle, le menuisier Pierre AUTIN, l'époux de Bathilde Aimée Marie AUGER, sœur aînée de sa mère, Marie Louise Blanche AUGER, alors âgée de 24 ans, sans profession, domiciliée au Havre (Seine-Inférieure).
     La déclaration de naissance faite le lendemain (vue 6/015) par Pierre AUTIN précise que l'enfant est le fils légitime d'un artiste peintre, Joseph Gustave CARDINAL, âgé de 50 ans lorsqu'il est décédé au Havre.
     On trouve comme témoins à l'acte de naissance et qui signent le registre avec Pierre AUTIN ; Pierre GROLLEAU; oncle de l'enfant, 58 ans, journalier, et Firmin GROLLEAU, cousin de l'enfant, cafetier, demeurant tous deux à La Châtaigneraie.

     Joseph Gustave CARDINAL et Marie Louise Blanche AUGER s'étaient mariés au Havre le 28 novembre 1877 (4E08875, vue 238/305) après avoir signé le même jour un contrat de mariage reçu pat Mr Ruffin, notaire au Havre.
     J. G. CARDINAL, était déjà artiste peintre et demeurait au Havre, 95 boulevard de Strasbourg. Il était né à Paris, XIIe, le 31.2.1832, de Jean François CARDINAL, décédé au Havre le 20.1.1874, et de Cécile RENAULT, décédée au même lieu le 26.3.1872. J. G. CARDINAL s'était marié en premières noces, le 4.8.1864 au Havre, avec Clara Aimée Louise DAMSIN (décédée au Havre le 27.9.1875).
     M. L. B. AUGER, alors femme de chambre au Havre, demeurait 4 rue Jeanne Hachette. Elle était née à La Châtaigneraie le 19.11.1859 (vue 60/201), du mariage de François AUGER, menuisier, (né vers 1819 à St Pierre du Chemin - Vendée - et décédé à La Châtaigneraie le  12.2.1875) avec Esther CARRE, tailleuse, (née vers 1824-1826 à La Châtaigneraie et décédée après 1877), mariage publié à St Pierre du Chemin, le 10.1.1846 (vue 38/156).


Signatures de J.G. CARDINAL, de M. L. AUGER et de leurs témoins sur leur acte de mariage


     Emile Valentin CARDINAL, comme son père, deviendra artiste peintre. Installé à Paris dès 1933, il y décédera le 26 octobre 1958.

     Le Bénézit dit de lui qu'il exposa de 1920 à 1932 aux Indépendants et au Salon de la Nationale.

    En octobre 2021, l'Association des Amis de Félix Lionnet, a inauguré à La Châtaigneraie (Vendée), sa ville de naissance, un parcours intitulé " Chemin des Peintres ". L'un des panneaux concerne Emile VALENTIN. 


Tableau d'Emile Valentin CARDINAL (1947). Collection particulière.

mardi 21 avril 2015

-------------- Jean GALEANI et Fernand PLANCHE ------------------------ Jean GALEANI en famille à Montpellier ---------


   




       Le bas-relief ci-dessus, en plâtre, de Fernand PLANCHE (1900-1974) a été réalisé à Paris, en 1949, par Jean GALEANI (1869-1958). Tous deux sont des personnages très atypiques, anarchistes, connus dans la mouvance libertaire du XXe siècle mais aussi, le premier comme écrivain et le second comme artiste (peintre-sculpteur).

       Sur internet, divers sites leur consacrent des articles plus ou moins détaillés. On peut notamment citer, pour Fernand PLANCHE  le site Escout'Moi Voir..., le Webzine du Livradois Forez qui a publié, en neuf chroniques, avec un prologue de Jean-Luc Gironde,  une longue causerie très documentée de Georges THERRE, de 1984, sur Fernand Planche, émouleur et écrivain.  (http://escoutoux.net/De-la-meule-a-la-plume : La Jeunesse Durolienne, un anarchiste à Paris, Un anarchiste à Paris - deuxième partie,  La Polémique Brugerette, La guerre 1939-1945,  La cité Dupetit-Thouars - La carrière littéraire,  Fernand Planche et Alexandre Bigay,  Le grand voyage.

     Concernant Jean GALEANI, ne pas manquer sur le blog de Bruno Montpied,  " Le Poignard subtil ",  trois articles particulièrement riches en informations sur ce peintre-sculpteur :

-  du 10.6.2011, " Victoire et Défaite. A chacun son lot "  :(http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2011/06/10/victoire-et-defaite-mais-pas-pour-les-memes.html) , 

- du 23.12.2014, " Jean Galéani ", illustré de photos de l'artiste avec un lien vers l'interview que réalisa Pierre Dumayet, le 8 avril 1955 : :http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/apps/search/?s=galeani.

- du 23.4.2015, " Le créateur anarchiste Jean Galéani, quelques éléments nouveaux... " accessible à partir du lien précédent.



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      Jean Galéani en famille à Montpellier

      Jean Galéani est né à Montpellier (Hérault), le 22 novembre 1869 (vue 374/482). Sa naissance eut lieu dans la Maison Veyret, boulevard de l'Hôpital Général, et, enfant naturel, de père inconnu, il fut enregistré à l'état civil le lendemain, sous le nom de Jean KOMMES, celui de sa mère, Joséphine Kommès, alors domestique, âgée de 21 ans, d'origine luxembourgeoise (" née à Boudler " - Budeler-). Celle-ci le reconnaîtra en mairie le 1er décembre 1869 (vue 449/482). Les témoins à ces deux actes furent tous des soldats au 87e régiment de ligne.

      Quatre ans plus tard, le 31 août 1873, à Montpellier, 2 rue Cavalerie, naissait son premier frère, Emile Dominique GALIANI, déclaré  le lendemain (vue 272/454) par son père, Jérome GALIANI, maçon, âgé de 29 ans, qui le reconnaissait alors. Sa mère, Joséphine Kommés, avait 25 ans et était couturière. Les témoins furent deux serruriers.

      Le 20 juillet 1875, à Montpellier, (vue 163/300) eut lieu le mariage des  parents de Jean et d'Emile avec, comme il se doit, l'autorisation du général commandant la 31e division militaire. L'époux, Jérome  GALEANI, 31 ans, était en effet devenu tambour au 2e régiment du génie, en garnison à Montpellier mais était domicilié " avant son entrée au service " à Ajaccio où furent aussi publiés les bans. Quant à l'épouse, Joséphine KOMES, blanchisseuse, elle avait 27 ans.
      Ils profitèrent de la cérémonie pour reconnaître et légitimer les deux enfants cités précédemment ; c'est ainsi que Jean Kommès prit le nom de son père et devint Jean Galéani.
      Les témoins du mariage furent un ajusteur, un menuisier, un coutelier et un boucher.

      Cet acte nous permet d'en savoir un peu plus sur les origines corses et luxembourgeoise de Jean GALEANI :
 - Son père, Jérome GALEANI, est né à Ajaccio le 26.8.1843.
 - Son grand-père paternel, Dominique GALEANI, journalier, est décédé à Ajaccio le 26.7.1871 ; sa grand-mère paternelle, Joséphine MASTAGLIA, était ménagère. Elle est décédée au même lieu le 11.11.1850. 
 - Sa mère, Joséphine KOMES, est née le 26.8.1847 à Rodenbourg, dans le Grand Duché de Luxembourg. Dans les différents actes, elle signera toujours Kommès
 - Son grand-père maternel,  Jean KOMES, était, en 1875, charpentier à Budeler, dans le Grand Duché. Il avait donné son consentement au mariage de sa fille suivant acte reçu par Me Leedenstein, notaire à La Rochette dans le Grand Duché, le 7.12.1874.
- Sa grand-mère maternelle, Anne Marguerite FREYEN, sans profession, est décédée à Bisser, dans le Grand Duché, le 1.5.1870.

    Jean et Emile GALEANI eurent également deux autres frères : 

    - Lucien Victor Jean Baptiste GALEANI, né le 23 janvier 1876 à Montpellier, rue Lumaret, maison Tournier. Agé de 32 ans, son père est alors homme de peine et sa mère, Joséphine Komes, âgée de 28 ans, est blanchisseuse. Les témoins sont un cordonnier et un corroyeur (vue 34/497).

     - Jean Marie GALEANI, né le 23 juin 1878 à Montpellier, rue de la Cavalerie, maison Boudet. Son père, 34 ans, est maçon, et sa mère, Joséphine Komes, 30 ans, est blanchisseuse. Un perruquier et un plâtrier sont les témoins (vue 182/433). 

vendredi 10 avril 2015

Chanson " Les filles de La Roche et des environs " par MARCELLUS (vers 1906)

     En janvier 1906, la Société Orphéonique " La Fauvette " des Sables d'Olonne (Vendée) donne un  concert au Grand Casino (" La Vendée Républicaine " n° 291/23).

     Parmi les artistes qui se produisent  sur scène, un chanteur comique amateur, MARCELLUS,  " très amusant dans ses imitations de POLIN ", le chanteur de café-concert spécialisé dans le comique-troupier.

     C'est à MARCELLUS que l'on doit la chanson " Les filles de La Roche et des environs " dont voici les paroles.

      Mais qui était MARCELLUS ?




jeudi 9 avril 2015

Le physicien Augustin FRESNEL (1788-1827) et la Vendée




Augustin FRESNEL (source Wikipédia)


"Augustin Jean Fresnel, physicien français, est le fondateur de l’optique moderne, il proposa une explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière.

Fils de l’architecte Jacques Fresnel et d'Augustine Mérimée, Augustin Fresnel naît à Broglie, dans l’Eure. Il est le neveu du peintre et chimiste en l'art industriel et décoratif Léonor Mérimée, et par conséquent le cousin de l'archéologue et nouvelliste Prosper Mérimée, deux académiciens également. Il entre à l’École centrale de Caen à l’âge de 13 ans puis à l’École polytechnique à 16 ans et demi (promotion 1804). En 1809, il devient membre de l’École nationale des ponts et chaussées au service des phares. Il est membre de l’Académie des sciences en 1823 ainsi que de la Royal Society, qui lui décerne la Médaille Rumford en 1824 et qui l’élit membre étranger l’année suivante.
Il débute sa carrière en 1809 au service des ponts et chaussées" (source Wikipédia).

Envoyé alors en Vendée comme " ingénieur ordinaire chargé des routes ", il y restera environ trois ans, dessinant et signant divers plans dont certains sont conservés aux Archives de la Vendée sous la cote (Fi) S 251-13 :
- 10 mai 1810, pour le pont Boileau à Napoléon (La Roche-sur-Yon),
- 19 mars 1811, pour la construction du pont du Marillet à Mareuil-sur-Lay
- 25 janvier 1812, pour l'achèvement des travaux entre Belleville et Montaigu, 
- 8 mars 1812, pour la restauration du pont Saint-Nicolas à Montaigu,
- 1er août 1812, pour la construction d'un aqueduc.

Signature d'Augustin FRESNEL (1810)

Le 20 février 1813, le Journal du Département de la Vendée (n° 59, p.7 - vue 87 -) informe de la nomination  de FRESNEL à Nyons (Drôme) où il poursuivra son activité et ses études personnelles sur l'hydraulique, la chimie industrielle, la matérialité du calorique et la lumière.

mercredi 8 avril 2015

Candidats yonnais aux élections en vue de la constitution du Conseil de la République (1946)


     Le 24 novembre 1946, eurent lieu les élections des délégués aux collèges départementaux chargés d'élire les membres du Conseil de La République.
   

     Voici quatre listes de candidats se présentant dans le canton de La Roche-sur-Yon (Vendée), section ville :


Liste de la Démocratie Socialiste

Liste Indépendante d'Union Républicaine

Liste du Mouvement Républicain Populaire M.R.P.

Liste d'Union Républicaine et Résistante (présentée par le P.C.F.)