lundi 30 mai 2011

Trois noyés à Chaillé-sous-les-Ormeaux (Vendée) en 1848

    Alors que la rivière l'Yon était en période de grandes eaux, le jeudi 10 février 1848, à onze heures du matin, trois jeunes gens  s'engageaient - en amont  du moulin à eau de la Roussière sur la commune de Chaillé-sous-les-Ormeaux - sur des planches qui, comme en d'autres points, faisaient office de pont.
    Louis Auguste RENAUD, 17 ans, était accompagné de sa soeur,  Désirée RENAUD, 16 ans, et de leur amie, âgée de 18 ans, Marie Rose PASQUIER.  Tous trois habitaient à Saint-Florent-des-Bois, les RENAUD à La Salle et leur amie au village voisin de Bois Verrault.
    Là comme souvent ailleurs, les planches étaient vermoulues ; elles cédèrent sous leur poids, les précipitant dans la rivière en crue.
     Le corps de Marie-Rose PASQUIER fut retrouvé le premier, le lendemain 11 février, à trois heures du soir, sans doute au niveau du moulin de La Roussière que tenait la famille CITEAU. La déclaration de décès fut en effet effectuée par Pierre CITEAU, le meunier.
     Deux jours plus tard, le 13 février, il déclarait le décès de Désirée RENAUD, retrouvée à quatre heures du soir.
    Quant à Louis Auguste RENAUD, sa dépouille fut retrouvée près d'un mois plus tard, le 11 mars, à neuf heures du matin, " près de La Roussière". Cette fois-ci, ce fut Louis CITEAU,  lui aussi meunier à  La Roussière, qui se rendit à la mairie de Chaillé pour déclarer la macabre découverte.
     Cette triple noyade marqua fortement les esprits des habitants des alentours. Quatre ans plus tard, l'abbé Auguste BLAISE, curé du Tablier, en faisait état dans la lettre qu'il adressait, le 24 juin 1852, au Préfet de la Vendée, pour attirer son attention sur " l'état affreux de dégradation " du pont en planches de Boutet, situé plus en aval sur l'Yon.
     (Archives Vendée. Etat civil de Chaillé-sous-les-Ormeaux, 1848, vues 107, 108 et 114) 
   


   
   
       

dimanche 8 mai 2011

Le violoneux de la Sapinière (familles BOUCHET, SARTORIS, GIRARD de VASSON, au XIXe, à La Roche sur Yon)

     En 1873, débutait la parution, par chapitres, dans Le Journal de la Jeunesse, d'un récit qui, publié en un seul volume dès 1874, fut longtemps distribué comme livre de prix scolaire : " Le violoneux de la Sapinière ". En 1914, il en était à sa douzième édition !



     L'histoire qui se déroule principalement sur les communes de Chaillé-sous-les-Ormeaux, du Tablier, de Saint Florent des Bois (Vendée) avait été écrite par Madame Joséphine Blanche COLOMB. Elle avait dédicacé son ouvrage  " A ma vieille amie, Madame Claire de VASSON ". (1)
      Qui étaient donc ces deux personnes ? Quelles étaient leurs relations ? Où s'étaient-elles connues ?

     Mme COLOMB était née BOUCHET, famille alliée aux SARTORIS (et, par eux, à celle du célèbre peintre yonnais Paul BAUDRY). Quant aux de VASSON (en réalité GIRARD de VASSON), la vie professionnelle du chef de famille les avait conduits à La Roche sur Yon où ils avaient rencontré les BOUCHET :

Généalogie BOUCHET

I.  Joseph Antoine BOUCHET.  Marchand à Poitiers (1785).  Il a épousé Marie Madeleine DUPARD, fille de N DUPARD et Marie Elisabeth PELLETIER, le avant 1785.  Il est décédé le après 1785.

A.  Dr Louis Aimé BOUCHET.  Docteur en médecine de la Faculté de Médecine de Paris, il s'installe à Napoléon (La Roche sur Yon) en 1812 (Recensement de 1829 où il est dit être présent en cette ville depuis 17 ans). Il habite en 1829 dans la maison BOILEVE. Médecin-chef de l'Hospice de Bourbon-Vendée, membre de l'Académie Royale de Médecine de Paris, et demeure 48 rue des Jardins (1833). En 1856 (Arch Vendée, recensement, vue 63), il y habite avec son épouse, sa fille Perrine BOUCHET, 30 ans (° vers 1826), et ses petits-enfants : Félicie LEGROS, 5 ans (° vers 151), et André LEGROS, 18 mois (° vers 1854). En 1861 (Arch Vendée, recensement, vue 63), il y demeure encore avec sa fille, Herminie (alias Perrine) BOUCHET, 40 ans (° vers 121), et ses petit-fils : Alphonse DECHARME, 11 ans (° vers 1850), et André LEGROS, 6 ans (° vers 1856). On le trouve encore à la même adresse en 1866 (Arch Vendée, recensement, vue 71) avec sa fille Herminie BOUCHET, 45 ans (° vers 1821) où il décèdera le 6 novembre.
 Etat de services  déposé au Ministère de l'Intérieur le 28.3.1843 à l'appui de sa candidature à la Légion d'Honneur qu'il obtiendra le 25.3.1851 (Base Léonor, Archives Nationales, Cote LH/306/122) :
- Officier de santé de la marine de l'an VIII à 1810,
- Prisonnier de guerre en Angleterre de 1804 à 1810,
- Chargé du service médical sur le ponton hôpital " The Caton ", de 1806 à 1810,
- Retour en France, accompagnant 600 prisonniers français, en novembre 1810,
- Médecin du Lycée de Napoléon-Vendée en 1816, sans interruption jusqu'à ce jour,
- Médecin des épidémies à la même époque, également sans interruption jusqu'à ce jour,
- Médecin des prisons depuis 1819,
- Médecin en chef de l'Hôpital depuis 1819,
- Membre du jury médical depuis 1820,
- Membre correspondant de l'Académie nationale de médecine depuis sa fondation.
 Il était également titulaire de la Médaille de Sainte Hélène attribuée aux soldats encore vivants en 1857 et ayant combattu aux côtés de Napoléon Ier pendant les guerres de 1792-1815 (Arch Vendée, 1M584 : nom: BOUCHET, prenom: Louis Aimé, commune de résidence: LA ROCHE SUR YON, département: Vendée, code: F85, pays: France, grade: médecin, régiment: Marine, dossier: 100281.  Il est né le 12 mai 1785 à Poitiers (86000) Vienne; (paroisse St Didier). Son père est marchand. P : Louis PASCAULT DUMAS (?) (s), greffier en chef de la monoye de Poitiers. M : Marie Elisabeth PELLETIER, veuve DUPARD (s), sa grand mère. NB : une copie de son acte de naissance figure dans son dossier de Légion d'Honneur (base Léonor, cote  LH/306/122).  Il a épousé Marie Anne Julienne Perrine LANGLAIS, fille de Jean Baptiste LANGLAIS et Michelle Julienne BRIEUGNE, le avant 1812.  Il est décédé le 6 novembre 1866 à La Roche sur Yon, rue des Jardins, à 81 ans (° vers 1785), né à Poitiers, médecin, chevalier de la Légion d'Honneur, médaillé de Ste Hélène. Pr : Jules BOUCHAUD, (contrôleur ?) des Ponts et Chaussées, et Georges SARTORIS, 32 ans (° vers 1834), professeur de dessin.

1.  Louise Magdeleine Célina BOUCHET est décédée après 1850.  Elle est née le 26 décembre 1812 à Nantes (44000) Loire-Atlantique.  Elle a épousé Pierre Théodore DECHARME, fils de Nicolas DECHARME et Marie Antoinette Théodore PIERRE, le 4 avril 1837 à La Roche sur Yon; Lui, 28 ans, né à Paris le 12.5.1808, ingénieur des Ponts et Chaussées, demeurant aux Sables d'Olonne. Son père est courrier de la malle-poste et demeure à Paris ; avec son épouse, il a donné son consentement à mariage par procuration reçue par Me Huiltier, notaire à Paris, le 11.1.1837. L'épouse (s C.BOUCHET), 24 ans, née à Nantes le 26.12.1812, demeure avec ses parents à Bourbon-Vendée (La Roche sur Yon). Pr : Grégoire Pierre François RICHER (s), 65 ans, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Chevalier de la Légion d'Honneur, et Yves Marie JEGOU (JIGOU ? (s), 31 ans, ingénieur des Ponts et Chaussées, demeurant tous deux à Bourbon-Vendée. Pr aussi : Pierre François BRIEUGNE (s), 63 ans (° vers 1774), propriétaire, demeurant à Nantes, grand oncle maternel de l'épouse, et Alexis Hyppolite RENARD (s), 33 ans (° vers 1804), contrôleur principal des contributions directes, demeurant à Bourbon-Vendée. Signent aussi : MALLY BOUCHET, LANGLAIS née BRIEUGNE, J. RENARD, J. Bte LANGLAIS, H. BOUCHET, Bin MURLAUD (? MERLAND ?), MALLY, BOUCHET et d'autres illisibles.

a)  Alphonse DECHARME est né le vers 1850.  Il est décédé le après 1866.

2.  Marie Michelle Françoise BOUCHET est née le 31 janvier 1814 à La Roche sur Yon; Son père est docteur en médecine et signe " L. Bouchet, D.M.P " (docteur en médecine de Paris) . Pr : Jullien PLESSIS, Ingénieur des Ponts et Chaussées, 30 ans, et Jean Baptiste LANGLOIS (s B. LANGLOIS fils), 22 ans (° vers 1792), commis.  Elle a épousé Nicolas Charles Ernest LE GROS, fils de Me Nicolas LE GROS et Anne Thérèse DENIS, le 26 juillet 1848 à La Roche sur Yon; Lui (s E. LE GROS), 31 ans, nè à Epinal le 29.10.1816, ingénieur des Ponts et Chaussées, domicilié à Ars en Ré (Ile de Ré). Son père, notaire est décédé à Chatel sur Moselle (Vosges) le 18.12.1836 ; sa mère a donné son consentement par procuration reçue par Me Debuisson, notaire à Epinal, le 18.2.1848. Elle a 31 ans, née le 31.3.1814 à La Roche où elle habite avec ses parents. Son père (s) est docteur médecin. Pr : Pierre Théodore DECHARME (s), 40 ans, Ingénieur des Ponts et Chaussées, chevalier de la Légion d'Honneur, demeure aux Sables, beau-frère de l'épouse. Louis Auguste Evariste BOUCHET (s), 33 ans (° vers 1815), contrôleur principal des contributions directes, demeurant à Paris, frère de l'épouse. Jean Baptiste LAGLAIS (s), 84 ans (° vers 1764, négociant à Nantes, grand-père de l'épouse, et Michel Eugène BOUCHET (s), 27 ans (° vers 1821), aide commissaire de marine, demeurant à Redon (Ille et Vilaine), frère de l'épouse. Signent : C. DECHARME, M. DECHARME, M. BOUCHET, A. DECHARME, J. MARAUDONT (?), J. BOUCHET, M. SARTORIS, C. SARTORIS, G. SARTORIS, MALLY BOUCHET (sans doute la mariée), H. BOUCHET et une illisible.  Elle est décédée le après 1856.

a)  Félicie LEGROS est née le vers 1851.  Elle est décédée le après 1856.

b)  André LEGROS est né le entre 1854 et 1856.  Il est décédé le après 1861.

3.  Louis Auguste Evariste BOUCHET.  Contrôleur principal des contributions directes, demeurant à Paris (1848).  Il est né le 29 mars 1815 à La Roche sur Yon; Père, docteur en médecine de la Faculté de Paris. Pr : M. Pre. Louis GILLAIZEAU, procureur impérial (signe GILLAIZEAU fils aîné), et Alexandre Gracien Val... GIRARD, substitut du procureur impérial près le tribunal de première instance de la ville de Napoléon.  Il est décédé le après 1848.

4.  Perrine Hortence Herminie BOUCHET est née le 10 décembre 1816 à La Roche sur Yon; Pr : Julien Olive PLESSIS, ingénieur ordinaire de seconde classe, et Auguste Alexandre PERTUZE, propriétaire.  Elle est décédée le après 1866.

5.  Michel Eugène BOUCHET.  Aide commissaire de marine, demeurant à Redon (Ille et Vilaine) (1848).  Il est né le 14 décembre 1820 à La Roche sur Yon; Pr : François Barbe CASTAGNET et Auguste Alexandre PERTUZE, tous deux secrétaires à la mairie.  Il est décédé le après 1848.

6.  Joséphine Blanche BOUCHET.  (également: Joséphine Blanche COLOMB). " Joséphine-Blanche Bouchet est une femme de lettres française, née en 1833 à La Roche-sur-Yon et morte en 1892. Épouse de l'universitaire, illustrateur et écrivain Louis-Casimir Colomb, elle signe ses ouvrages « Mme J. Colomb » ou « Mme Louis-Casimir Colomb ». Ses livres à destination de la jeunesse sont édités dans la collection « Bibliothèque des écoles et des familles » des éditions Hachette à Paris. On lui doit en outre une version versifiée des Béatitudes sur une musique de César Franck " (Wikipédia). On lui connait une soixantaine d'œuvres ainsi que quatre traductions d'auteurs italiens.
" Elle s'est fait connaître par de  nombreux ouvrages destinés à la jeunesse, mais elle n'est tombée ni dans l’affèterie ni dans la banalité, comme il arrive trop souvent pour les productions de ce genre. La morale, saine, vigoureuse, est encadrée dans une action presque toujours intéressante et originale. Le début de Mme Colomb fut un petit chef-d'œuvre le Violoneux de la Sapinière (1873, in-80). " (Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 17 Suppl. 2 / par M. Pierre Larousse -Administration du grand Dictionnaire universel (Paris)-1866-1877.
Dans cet ouvrage,  l'histoire se passe à La Sapinière, localisée à une demie-lieue du Furet et de Pied-Doré (Puy Doré), lieux dits de St Florent des Bois, et fait état de l'incendie d'une maison au Tablier.
Un exemplaire de ce livre est conservé aux Archives de la Vendée (Bibliothèque historique : BIB A 20-7).  
Elle est née le 4 février 1833 à La Roche sur Yon; Son père, 48 ans (° vers 1785) est docteur en médecine, médecin-chef de l'Hospice de Bourbon-Vendée, membre de l'Académie Royale de Médecine de Paris, et demeure 48 rue des Jardins. Pr : Hypolite RENAUD (RENARD ?) (s), 29 ans (° vers 1804), contrôleur des contributions directes, et Antoine SARTORIS (s), 38 ans (° vers 1795), professeur de dessin.  
Elle a épousé Louis Casimir COLOMB, fils de François COLOMB et Jeanne PERROT, le 14 novembre 1859 à La Roche sur Yon; Lui ( s Casimir COLOMB), 25 ans, né à Paris le 23.2.1834, professeur de français au Lycée de Napoléon (La Roche sur Yon) ; son père est marchand d'objets d'hisoire (naturelle ?) à Paris. Elle (s Joséphine BOUCHET), 26 ans, née à Napoléon le 4.2.1833 ; son père est docteur médecin ; sa mère est décédée à La Roche le 18.9.1859. Pr : Théodore DURIEUX (s), proviseur du Lycée, ami de l'époux, Etienne TANESSE (s Claude François Etienne TANESSE), professeur, ami de l'époux. Evariste BOUCHET, directeur des contributions directes à Laval, frère de l'épouse, et GIRARD de VASSON (s), président du tribunal. Signe aussi DECHARME. Mariage sans contrat de mariage préalable. 
N.B : Charles Edouard GIRARD de VASSON (1801-1882), magistrat, est l'époux de Victorine Claire DELACOUX de MARIVAULT (° 1807) à qui l'épouse dédicacera son ouvrage " Le violoneux de la Sapinière " publié vers 1873.  Elle est décédée le 1892.


Généalogie SARTORIS

I.  Pierre SARTORIS a épousé Marie ZANOLIE le avant 1774.  Il est décédé le avant 1856.

A.  Jacques Antoine SARTORIS.  " Antoine Sartoris, piémontais d'origine, était peintre et professeur sous le Second Empire. Il a enseigné au peintre vendéen Paul Baudry qui le reconnaissait comme son maître.
 Dans un ouvrage présentant la vie et l'œuvre de Paul Baudry, publié vers 1914 sous la direction de Henry Roujon, il est fait mention d'Antoine Sartoris comme un appui généreux à Paul Baudry qui, déjà célèbre, ne craindra pas de s'intituler « élève de M. Sartoris ». Antoine Sartoris intéressa, au sort de son protégé, le receveur des contributions directes, Renard, et le préfet du département, Gauja, qui l'accueillit dans sa famille avec une bienveillance dont le peintre conserva un souvenir de gratitude profondément ému. Sa correspondance en fait foi " (Wikipédia).
 Peintre  à La Roche sur Yon (1831). Professeur de dessin il y habite rue de la Préfecture en 1832. Maître de dessin (1835). IL demeure ensuite, en 1846, rue des Jardins (Recensement, Arch Vendée, vue 58), alors âgé de 52 ans (° vers 1794), avec sa femme, Caroline SARTORIS, 40 ans (° vers 1806), et leurs trois enfants : Abel SARTORIS, 14 ans (° vers 1832), Marie SARTORIS, 13 ans (° vers 1833), et Georges SARTORIS (° vers 1835). On les trouve à la même adresse dans les recensements de 1856 (vue 64) et 1861 (vue 64). En 1866 (vue 72) et 1872 (vue 77), habitent à cette adresse sa veuve, propriétaire, avec ses enfants, Marie SARTORIS, maîtresse de piano, son fils, Georges SARTORIS, professeur de dessin, et l'épouse de ce dernier, Clarisse BAUDRY, 27 ans en 1866 (° vers 1839), la soeur du peintre Paul BAUDRY.
Les SARTORIS, alliés à la famille BAUDRY (un autre fils d'Antoine, Abel SARTORIS ayant épousé une autre soeur de Paul BAUDRY, Ernestine BAUDRY), étaient également très proches de la famille du Dr Antoine BOUCHET, dont la fille, Joséphine Blanche BOUCHET, épouse de Louis Casimir COLOMB, femme de lettres, dédicaça son ouvrage " Le violoneux de la Sapinière " à sa vieille amie, Claire de VASSON (Claire DELACOUX de MARIVAULT, épouse du magistrat yonnais, Charles Edouard GIRARD de VASSON).
 Sa généalogie figure sur Genanet, pages de Yann Juban (yjuban) et Pierre de Laubier (pdelaubier).  Il est né le 25 avril 1774 à Doccio (Piémont - Italie).  Il a épousé Caroline Pélagie Suzanne SARTORIS, fille de Guiseppe SARTORIS et Maria CERRUTI, le 18 juin 1828 à Poitiers (86000) Vienne.  Il est décédé le 17 octobre 1856 à La Roche sur Yon à l'âge de 82 ans; en son domicile, rue des Jardins, à 62 ans, né à Doccio (Piémont, Italie), professeur de dessin. Pr : Henri CARRE, 36 ans, propriétaire, demeurant rue des Jardins, et Charles Henri BRET, 40 ans, lieutenant d'infanterie, demeurant rue des Jardins.

1.  Michelange Raphaël Emile SARTORIS est né le 2 avril 1829 à Poitiers (86000) Vienne.

2.  Eugène Pierre Abel SARTORIS.  Il habite à La Roche sur Yon, rue des Jardins, avec ses parents, sa sœur et son frère (Recensements, Arch Vendée, 1856 (vue 64), 1861 (vue 64). IL épouse, en 1864, Ernestine BAUDRY, sœur du peintre Paul BAUDRY.
 Vérificateur des poids et mesures aux Sables d'Olonne (1894). En retraite, il y demeure1 rue du Quartier (1905).  Il est né le 20 juin 1831 à La Roche sur Yon; Pére, peintre. Pr : Jean Baptiste Nicolas GOURIET, professeur de Troisième à l'école royale de la ville, 28 ans, et Pierre Benjamin Adolphe GANOT, professeur de mathématiques à l'école royale de la ville, 27 ans.  Il a épousé Ernestine Jeanne Blanche BAUDRY le 11 juillet 1864 à La Roche sur Yon.  Il est décédé le 5 octobre 1905 à Les Sables d'Olonne (85100) à l'âge de 74 ans; à 74 ans, 1 rue du Quartier, en son domicile où il vit avec son épouse. Pr : Clémentine LETARD, 63 ans, journalière, voisine, et Jacques MONNERON, 75 ans, maçon, voisin (Arch Vendée, vue 45).

a)  Louise Caroline SARTORIS est née le 28 juin 1866 à Les Sables d'Olonne (85100).  Elle est décédée le après 1894.  Elle a épousé Octave Auguste Charles Marie FRADIN le 30 janvier 1894 à La Roche sur Yon; Lui, lieutenant au 11e Bataillon de Chasseurs Alpins. Le père de l'épouse est vérificateur des Poids et Mesures et demeure aux Sables d'Olonne. Pr du côté de l'épouse : Ambroise BAUDRY, 55 ans (° vers 1839), architecte à Paris, oncle, et Georges SARTORIS, 59 ans (° vers 1835), professeur de dessin au Lycée, demeurant à La Roche sur Yon, oncle.

3.  Catherine Blanche Anne Marie SARTORIS.  Maîtresse de piano à La Roche sur Yon, rue des Jardins où elle habitait avec sa mère, son frère Georges SARTORIS, et l'épouse de celui-ci, Clarisse BAUDRY (Recensements, Arch Vendée 1866 (vue 72) et 1872 (vue 77).  Elle est née le 13 décembre 1832 à La Roche sur Yon; Père, professeur de dessin, demeurant rue de la Préfecture. Pr : Louis BOUCHET, 45 ans, docteur médecin, et Adolphe TIREAU, 22 ans, propriétaire.  Elle est décédée le après 1872.

4.  Georges Joseph Antoine SARTORIS.  Professeur de dessin à La Roche sur Yon, il habite rue des Jardins avec sa femme, Clarisse BAUDRY, sœur du peintre Paul BAUDRY, et sa sœur, Marie SARTORIS (Recensements, Arch Vendée, 1866 (vue 72), 1872 (vue 77). Professeur de dessin au Lycée de La Roche sur Yon (1894).  Les Archives de la Vendée conservent sa photo (BIB 1544), accessible en ligne.  Il est né le 27 janvier 1835 à La Roche sur Yon; Père, maître de dessin. pr : Charles VETAULT (s), 38 ans, architecte, et Pierre GENUER, 36 ans, professeur de rhétorique.  Il est décédé en 1920.


Généalogie GIRARD de VASSON

I.  Charles Edouard GIRARD DE VASSON.  Magistrat. Substitut du procureur du roi (1827). Procureur du roi à La Châtre (1831), à  Rochefort (1838). Président du Tribunal à La Roche sur Yon (1851, 1855, 1856, 1859).
 Il demeure à La Roche sur Yon, Boulevard du Sud (Arch Vendée, recensement 1851, vue 45), âgé de 49 ans (° vers 1802), avec son épouse, née de LACOU MARIVAULT, 43 ans (° vers 1808), et leurs enfants : Jules GIRARD de VASSON, 19 ans (° vers 1832), clerc de notaire, Marie GIRARD de VASSON, 12 ans (° vers 1839), et Paulin GIRARD de VASSON, 11 ans (° vers 140).
 Sur le recensement de 1856 (Arch Vendée, vue 29), il demeure Boulevard de l'Ouest, avec son épouse et ses deux fils, Jules GIRARD de VASSON étant toujours clerc de notaire.
 N.B : Il est l'époux de cette Claire de VASSON à qui Joséphine Blanche BOUCHET, femme de lettres née à La Roche sur Yon, dédicaça son récit " Le violoneux de la Sapinière. " 
Il est né le 17 juillet 1801; Sa généalogie et celle de son épouse figure sur plusieurs pages de Genanet, et notamment dont Guillaume de Tournemire (pierfit), Camille Bonhomme (paporchi1), ou dhunebourg37.  Il a épousé Victorine Claire DELACOUX DE MARIVAULT le 8 janvier 1827 à Le Blanc (36018).  Il est décédé le 11 mars 1882 à l'âge de 80 ans.

A.  Jules GIRARD DE VASSON.  Clerc de notaire à La Roche sur Yon (1851, 1856).  Il est né le vers 1832.  Il est décédé le après 1856.

B.  Marie GIRARD DE VASSON est née le 20 octobre 1838 à Rochefort sur Mer; au domicile de ses parents, 44 rue Cochon du Vivier. Son père, 37 ans (° vers 1801) est Procureur du roi ; sa mère a 30 ans (° vers 1808) (Arch Charente Maritime, vue 84/115).  Elle est décédée le 5 octobre 1855 à La Roche sur Yon à l'âge de 16 ans; au domicile de ses parents, Boulevard du Sud, à 17 ans (° vers 1838). Son père est Président du Tribunal de Napoléon (La Roche sur Yon).

C.  Paulin GIRARD DE VASSON.  Sa généalogie figure sur Geneanet, page d'Alain Garric (garric).  Il est né le 9 novembre 1839.  Il est décédé le après 1872.

(1)  C. MERLAND,  a donné un long compte rendu de ce livre dans la Revue de Bretagne et de Vendée, 18e année, Quatrième série, Tome 5 (1874), pages 156-161.


mardi 3 mai 2011

GAUDUCHON (St Hilaire sur l'Autise - St Hilaire des Loges - Vendée) et VIDCHIEN

   
     En 1974, les Editions " La Pensée Universelle " publiaient sous le titre " Les tribulations d'une famille ", un récit d'Adolphe GAUDUCHON sur sa vie (celle d'un  " VIDCHIEN ") et sur celle de celle de sa famille originaire de " quelque part en Vendée ".
     Cette famille est en effet originaire de St Hilaire sur l'Autise, commune qui, réunie en 1828 à St Etienne des Loges (ou Les Loges) pour en former une seule, prend alors le nom de St Hilaire des Loges et dont le chef-lieu est fixé à St Hilaire sur l'Autise.
     Quant à la généalogie de la famille de l'auteur (décédé en 1976 à Troyes), on peut la trouver sur Geneanet, principalement à la page de Jean-Claude GAUDUCHON (gegene).

     P.S : un exemplaire de l'ouvrage se trouve à la Bibliothèque Nationale de France :
     Localisation     Tolbiac - Rez-de-jardin - magasin
     Département     Philosophie, histoire, sciences de l'homme
     Cote     8- LN27- 90840