vendredi 6 décembre 2024

Les prisons de La Roche-sur-Yon (Vendée)

 l'établissement pénitentiaire de La Roche-sur-Yon (1811-1940)

La notice de présentation établie par les Archives de la Vendée pour le fonds de l'établissement pénitentiaire de La Roche-sur-Yon, classé 2 Y 1, fournit quelques précisions sur les prisons de La Roche-sur-Yon :

      "Dans son rapport au Conseil des bâtiments civils, en date du 20 août 1812, le ministre de l'Intérieur mentionne l'existence de 2 prisons à Napoléon (La Roche-sur-Yon) :

- " L'ancienne prison consiste en 2 tours parallèles formant autrefois l'entrée d'un château auquel on a adossé postérieurement un logement de concierge, … elle peut contenir 40 individus et même 50 à 60, qui y sont renfermés sainement et sûrement à l'exception de ceux du rez-de-chaussée, où se trouvent deux cachots humides" (sur le cadastre primitif de 1809, elle figure section E, parcelle 306, près de la cité Travot).

- La nouvelle prison, construite en 1811 et qui remplace rapidement la précédente, " peut contenir aisément 50 individus et 80 au besoin". Elle est située devant la grande caserne sur la rue de la Préfecture et jouxte le tribunal, les 2 bâtiments communiquant entre eux par leurs cours ou préaux. L'architecte Mallet spécifie en [1829] qu'elle est établie sur un terrain de 50 x 50 m, que le bâtiment long de 40 m et large de 7 m est enveloppé d'un chemin de ronde intérieur de 3,60 m de large. Sur le cadastre napoléonien de 1842, elle figure section D1, parcelle 301 (actuellement Bureau de Poste, rue Jean Jaurès). "

Les GARDIOL, protestants de Courthézon (Vaucluse) réfugiés à Genève

      La lettre ci-après, découverte dans un fonds d'archives inédit, fournit quelques informations sur une famille GARDIOL, protestante, originaire de Courthézon (Vaucluse) et qui, en 1703, partit d'Orange pour se réfugier à Genève.

      Datée à Orange du 30 septembre 1730, cette missive destinée à une personne dont on ignore le nom, fut écrite pour le compte de Gabriel GARDIOL, par REYNE, sans doute un avocat qui pourrait bien être Etienne REYNE (originaire de Courthézon), marié en 1724 à Anne ANASTHAY.

      Ce courrier nous apprend que Gabriel GARDIOL, né à Courthézon, était le frère de Jeanne GARDIOL de Catherine GARDIOL et de Marguerite GARDIOL On sait par ailleurs que cette fratrie avait été composée d'une cinquième personne, Marie Anne GARDIOL, baptisée protestante à Courthézon le 2 octobre 1701. Ils étaient les enfants de Pierre GARDIOL et de Suzanne GAUDIN  qui s'étaient mariés au Temple protestant d'Orange le 17 octobre 1700.

      Suzanne GAUDIN était la fille de Jean GAUDIN et la sœur de Catherine GAUDIN, tous trois déjà décédés en 1730. Cette dernière avait fait une donation à son neveu, Gabriel GARDIOL devant feu Me PASTEUR, notaire à Genève.

     Pierre  GARDIOL et son épouse étaient sortis de la Principauté d'Orange en 1703. En 1730, ils étaient tous deux déjà décédés ab intestat à Genève.





samedi 21 septembre 2024

Abel BETOU, au service du Gotha et des stars

Abel Alphonse Jean BETOU était né à La Maugerie de Nesmy le 23.09.1937. Il était le fils d’Abel Auguste Prudent BETOU (15.04.1909 Nesmy – 10.08.1891 La Boissière-des-Landes) et de Marie Aimée Adèle BARRE ( 10.09.1915 Froidfond – 09.09.2000 St Florent-des-Bois).

 Il est décédé à La  Roche-sur-Yon le 08.02.2013.

Il est l'auteur d'un ouvrage de 318 pages intitulé "Péripéties d'un jeune paysan vendéen au service du Gotha et des stars" 

Il a été publié par Pays et Terroirs (Cholet, mai 2007) qui en fait le résumé suivant :

 « La vie, dit-on, est un long fleuve tranquille… » S'il fallait une exception à cet adage, celle d'Abel Betou en mériterait le titre ! Il faut pour cela dépasser les premières pages de ses mémoires qui semblent puiser dans quelque roman paysan : le cadre rude d'un coin de bocage d'avant-guerre, les heures sombres de l'Occupation, les querelles villageoises dignes d'un Cloche-Merle… Mais le jeune Abel n'est résolument pas un sédentaire, même s'il a gardé dans son cœur, toute sa vie durant, la plus belle part de son terroir. Il lui faut voyager, quitter sa Vendée, monter à Paris, enchaîner les boulots de domestique pour se forger les armes de son ascension. Sa chance et son goût de la découverte font bientôt de lui un chauffeur de maître au service des plus grands, stars du show-bizz et têtes couronnées. Son goût pour les voyage en sera comblé, d'autant qu'à la première occasion, notre jeune Vendéen n'hésite pas à embarquer pour des péripéties à l'autre bout du monde…