Les trois cousins RENOLLEAU du Bourg-sous-La-Roche (Vendée)
Morts pour la France en 1914-1918
L'église du Bourg sous La Roche (Vendée) au début du XXe siècle |
Matricule 2402 de la classe 1915 (vue 778/893), il est incorporé au 137e Régiment d’infanterie le 15.12.1914. Passé aux Armées, au 147e RI le 1.2.1915, il est considéré comme disparu à Tahure (Marne) le 31 octobre 1915. Son décès a été fixé à ce jour par jugement déclaratif rendu le 26.7.1921 par le Tribunal de La Roche sur Yon, transcrit le 15.8.1921 sur les registres d'Etat-Civil du Bourg sous La Roche. Mort pour la France.
On lui décerna la Croix de Guerre et la Médaille Militaire.
Son nom figure sur le Monument aux Morts du Bourg sous La Roche.
N.B : il était le frère de Louis Auguste Léopold RENOLLEAU (1898-1918) et le cousin germain de Pierre Auguste Louis Sylvestre RENOLEAU (1898-1918).
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Louis Auguste Léopold RENOLLEAU, né le 31.12.1898 à La Roche sur Yon, fils de Constant Louis RENOLLEAU (1870-1950) et de Marie Eugénie Augustine BUCHET (1871-1947).
Matricule 2270 de la classe 1918. Soldat de 2e classe au 265e régiment d'infanterie, il fut tué à l’ennemi le 18.10.1918 à Arnes, près de St Clément, dans les Ardennes.
On lui décerna la Croix de Guerre et la Médaille Militaire.
Son nom figure sur le Monument aux Morts du Bourg sous La Roche.
N.B : il est le frère d’Alphonse Auguste Léopold RENOLLEAU (1895-1915) et le cousin germain de Pierre Auguste Louis Sylvestre RENOLEAU (1898-1918).
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Pierre Auguste Louis
Sylvestre RENOLEAU est le seul fils issu du mariage de Jean Pierre Marie
RENOLEAU (frère de Constant Louis RENOLLEAU) et de sa seconde épouse, Marie Ursule NAUD. Il est en outre le dernier
des huit enfants qu'a eu Jean RENOLEAU (dont sept de
son second mariage).
Il est né au
Bourg-sous-la Roche le 31.12.1898, au domicile de ses parents
qui exerçaient la profession de boucher.
Son père qui l'a présenté en
mairie, le soir, vers 6 heures, était âgé de 42 ans ; sa mère avait 43 ans. Il
était accompagné d'Auguste BIZET, 41 ans, et de Pierre MORNET, 29 ans, tous
deux instituteurs et demeurant au Bourg-sous-la Roche. Ils signèrent l'acte, ce
que ne fit pas Jean RENOLEAU, celui-ci " ayant dit ne savoir signer
".
Pierre passe le Conseil de
Révision en 1917 (Inscription sous le n°244 de la liste du canton de La Roche
sur Yon et classé dans la 3e partie de la liste).La photo ci-dessous
le montre, le dernier à droite de la seconde rangée, légèrement joufflu, avec
ses camarades, sous le drapeau de la classe 1918, sur les marches du théâtre
municipal de La Roche sur Yon.
La Classe 1918. La Roche sur Yon (Vendée) |
Mobilisable en 1918, il
figure sous le numéro matricule de recrutement 2269. Sa fiche matricule porte
comme profession : boucher. On sait en effet, par des correspondances qui lui
ont été adressées par son beau-frère, Ernest LOGEAIS, époux de sa sœur
Florentine RENOLEAU, que dès novembre 1914, à l'âge de 16 ans, il vivait chez
eux, 39 rue des Sables, à La Roche sur Yon, comme "1er commis
boucher". Il avait
sans doute été mis alors en apprentissage, apportant également une aide non
négligeable en l'absence d'autres commis, mobilisés.
Devançant sa mobilisation,
il s'engage volontairement pour quatre ans, le 2 janvier 1917 à la mairie de La
Roche sur Yon, au titre du 3ème régiment d'artillerie à pied (3e RAP).
Il arrive au corps le 5
janvier et est immatriculé sous le n° 9139. Ce régiment est alors en partie à
Cherbourg (Manche) d'où il écrit le 21 mars 1917.
Puis il est affecté, le 29 mai 1917, au 81e régiment
d'artillerie lourde (matricule 13035) alors à
Versailles.
Pour " vols militaires
", Pierre est condamné le 7 décembre 1917, par le 3e Conseil de Guerre de Paris, à un an de prison avec sursis.
Le 10 décembre 1917, Pierre est
affecté au 115ème régiment d'artillerie lourde (matricule 10360) dont
le dépôt est à Nîmes (Gard). Le 16 décembre 1917, il y
est déjà, mais à l'hôpital 89 bis, 16 rue Bessonet :
Pierre est réformé
temporairement n° 2 par la Commission de Réforme de Nîmes (Gard) du 27 février
1918, pour " péritonite bacillaire; mauvais état général " et rayé du
contrôle du corps le lendemain (28 .2.1918), puis à nouveau par la Commission de Réforme de La Roche sur Yon du 14 juin
1918 (loi du 17 août 1915), sa famille, compte tenu de son état, ayant pris la décision d'aller le chercher à Nîmes et de le ramener en Vendée.Il sera reconnu comme ayant fait la Campagne contre
l'Allemagne du 5 janvier 1917 au 28 février 1918 (Intérieur).
Pierre RENOLEAU est décédé le 5 juillet 1918, à La
Roche sur Yon, 39 rue des Sables, au domicile de sa sœur, Florentine RENOLEAU,
épouse d'Ernest LOGEAIS. Il n'avait que 19 ans. Il a été inhumé dans le cimetière du
Bourg-sous-La-Roche, très certainement dans la concession à perpétuité qui porte le n° 10 du
massif 28.
Il est inscrit sous le nom de " RENOLLEAU Pierre " sur le Monument aux Morts du Bourg sous La Roche.
N.B : il était le cousin germain de d’Alphonse Auguste Léopold RENOLLEAU (1895-1915) et de son frère, Louis Auguste Léopold RENOLLEAU (1898-1918)
j´ai une part de famille Renolleau ... c ést qui peut étre la memme famille ???
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAvez-vous consulté la généalogie de la famille RENOLLEAU publiée sur ce blog le 5 novembre 2010 sous l'intitulé " Descendance de Mathurin RENOLEAU, de Chauché (Vendée) ? Vous y trouverez peut-être des éléments de réponse à votre question.
Bonne recherche.
Cordialement